L’immobilier demeure la pépite de bon nombre d’investisseurs, destiné à booster leur patrimoine sur le long terme. Pourtant, il n’est pas toujours accessible à tous, tandis qu’une nouvelle génération de placements reposant sur l’investissement locatif immobilier émerge et se démocratise : la pierre-papier.
Ces parts de société sont émises par un professionnel spécialisé dans ce secteur et elles sont proposées à des prix particulièrement abordables. Ainsi, tout individu y a accès afin de profiter de tous les atouts de l’immobilier. À savoir des revenus locatifs réguliers et une appréciation du capital, avec une transmission patrimoniale plus aisée comparée à celle d’un immobilier physique. À cela s’ajoute une extrême diversification des actifs sous-jacents qui permettent d’amoindrir les risques.
La pierre-papier se distingue aussi par sa gestion déléguée, permettant de profiter de l’expertise de la société de gestion et de se focaliser sur l'organisation de son propre portefeuille.
Ainsi, pour ceux qui recherchent une approche plus souple et diversifiée, les SCPI, les OPCI et les SIIC se présentent comme des alternatives intéressantes. Cet article explore ces deux véhicules d'investissement pour déterminer s'ils constituent une option viable face à l'immobilier direct.
Les SCPI : des immeubles adossés au marché immobilier
Les sociétés civiles de placement immobilier sont des structures s’appuyant sur de l’immobilier à 100% et qui sont issus du marché du private equity, c’est-à-dire décorrélé de l’environnement boursier. Les SCPI proposent un large panel d’options de placement, à savoir celles dites fiscales, de rendement et de plus-value. L’investisseur peut ainsi affiner sa stratégie :
- les SCPI fiscales se servent des mêmes dispositifs défiscalisants que ceux de l’immobilier physique : Pinel, Denormandie, déficit foncier et Malraux
- les SCPI de rendement recherchent les meilleurs taux de distribution (certaines en proposent jusqu’à plus de 7% par an). Elles sont aussi ouvertes à un large choix de stratégies patrimoniales : en usufruit, en nue-propriété, via l’assurance-vie pour épargner ou via le Plan d’épargne retraite PER pour préparer les vieux jours
- les SCPI de plus-value sont exploitées pour produire des gains à terme, à la revente des immeubles.
Les OPCI : des immeubles couplés à des valeurs mobilières et des liquidités
Les organismes de placement collectif immobilier adoptent le même principe que les SCPI, mais en intégrant dans leur portefeuille des valeurs mobilières et des liquidités. En effet, leur objectif est de corriger la relative illiquidité des SCPI, tout en s’ouvrant à une plus grande diversification. Rappelons que les valeurs mobilières sont des actifs boursiers tels que les actions et les obligations. Ainsi, ils séduisent ceux qui souhaitent tirer parti à la fois de l’immobilier et des actifs en Bourse sans avoir à les gérer. Ce qui convient aux investisseurs désirant profiter des opportunités de rendement tout en s’exposant à un certain niveau de risque.
Toutefois, du fait de la composition en valeurs mobilières, la volatilité est bel et bien présente. La valeur des parts peut fluctuer en fonction des conditions du marché immobilier et financier, ce qui peut entraîner la fluctuation des rendements.
Les SIIC : de l’immobilier coté en bourse
Les sociétés d’investissement immobilier coté sont la réplique des SCPI, mais qui sont adossées au marché boursier. Ainsi, l’investisseur profite des hauts rendements de ces parts d’actions, de même que ceux de l’immobilier. Les risques sont toutefois présents.
À noter que si vous recherchez une diversification maximale, optez pour les SIIC dont les actifs sous-jacents sont répartis à l’échelle internationale – tandis que ceux des SCPI sont concentrés en Europe. Les SIIC ont également pour principal avantage leur excellente performance grâce à une capitalisation extrêmement importante.